jeudi 18 décembre 2014

"En attendant le cirque", spectacle d'Alain Laurenceau, d'après C. F. Ramuz

A la fois simple et original, ce spectacle - qu'il est possible de faire venir à la demande - nous a paru un projet qui peut intéresser certaines associations ou municipalités (cf. conditions à la fin de ce message).


Un spectacle tous publics, à partir de 8 ans, 
avec comédiens, musiciens et marionnettes




Mise en scène : Alain Laurenceau -
Marionnettes et masques : Norma Bracho
Scénographie : Norma Bracho, Alain Laurenceau, Francisco Laino
Musiques : Jean-Noël Allain, Frédéric Ouhayoun
Lumières : Daniel Linqué
Jeu, manipulation, musique : Dea Bertini, Jean-Noël Allain, Marc Hendriks, Alain Laurenceau

Un cirque installe son chapiteau dans une ville grise. La vedette du spectacle : une merveilleuse danseuse de corde, qui chaque soir s’envole dans les airs sous la coupole du cirque. Mais qui est-elle, cette Miss Anabella qui se prépare devant son miroir, dans sa roulotte ? Le directeur du cirque, les clowns, les journalistes, l’homme sandwich, le lanceur de couteaux, le roi de l’American Circus World et d’autres gravitent autour d’elle pour des raisons diverses, généreuses ou malveillantes. Chacun est alors emporté dans un autre monde, celui du rêve, de l’union, du partage et de la joie. Ce sera un spectacle de rire et d’émotion comme sait l’être le cirque, métaphore de la vie, avec ses images surprenantes et merveilleuses. C’est aussi une plongée dans le temps qui passe. C’est un regard sur l’importance du désir et la quête du plaisir, source de richesse pour les humains. Mais qu’est-ce qui nous aide donc à dépasser ce que nous sommes, à vouloir dépasser ce que nous sommes ? C’est la nouvelle de Ramuz qui fut pour nous le point de départ de cette création. Comme au cirque, d’un espace quasiment vide - la scène - vont naître une ville, les abords du cirque, la roulotte de Miss Anabella, la piste du cirque, le fil au sommet du chapiteau. Dans un univers où les comédiens se mêlent aux marionnettes, grandes et petites. Comme au cirque, ce spectacle revendique l’artisanat, le merveilleux et le magique des prouesses de l’artisan. Comme au cirque, tout le monde chante le mot « jouer » sur tous les tons. Comme au cirque, tout et tous se métamorphosent l’espace d’un moment précaire et magique.


L équipe artistique 

Norma Bracho Marionnettiste
Marionnettiste depuis 1973, a travaillé dans plusieurs compagnies de marionnettes , principalement avec la Cie "La Luciérnaga" au Venezuela qu'elle a créée et dirigée pendant dix ans, avec la Cie "Espiral" de Mireya Cueto au Mexique et la Cie des Têtes de Bois en France où elle a mis en scène six spectacles de marionnettes. Elève de Vicki Morales, Gaston Aramayo, Adair Chevonicka et Euclides de Souza au Pérou et de Hubert Japelle à l'Université Paris VIII à Vincennes, elle anime depuis 1980 des ateliers de fabrication, manipulation et mise en scène des marionnettes en France et en Amérique latine.

Alain Laurenceau Auteur, adaptateur, metteur en scène, comédien
Auteur de plus de 20 pièces (Festival d’Avignon In et Off, Bruxelles, Paris, divers centres culturels dans des mises en scène de C. Bouchery, J. Viala, J. Barrier , etc.) Comédien il joue et chante à la Fenice de Venise, au Printemps de Bourges, au Festival de Milan (M.e.s. C. Dente.) au Festival d’Avignon in et off, etc. Metteur en scène de Albee, Adamov, Aristophane, Pirandello, Valletti, O’Neill, Haïm, Labiche, Lope de Vega, Marivaux, Euripide, McDonnagh, Ibsen, Schimmelpfennig, La Fontaine, du groupe Assiette anglaise de D. Goret, pour le Festival de Jazz de Paris. Il crée Le cirque Idoine, un one man show Dans le schwartz, un tour de chant Mélopée sauvage. Il organise diverses manifestations, Festivals de Jazz, de théâtre… L’un des créateurs de Chauffe-Brûle - il joue Gaston Couté Par les mauvais senquiers, J’aurais voulu être un crooner ! - Il en est le metteur en scène et intervient dans de nombreuses lectures.

Dea Bertini Comédienne
Formée à l’Ecole de mime et de Théâtre de Turin (Italie) auprès d’Alessandra Musoni, élève du Piccolo Teatro de Milan, elle suit divers enseignement : celui du Théâtre Laboratoire de Grotowski en Pologne, celui du Théâtre du Mouvement d’Yves Marc et Claire Heggen et celui du Théâtre du Campagnol en France. Elle travaille ensuite avec le Grec Théâtre de Jean-Louis Gonfalone et dans différentes compagnies de théâtre de rue et de marionnettes dont la Compagnie des Têtes de Bois. Dea Bertini joue actuellement un spectacle de contes japonais en Kamishibaï avec Noriko Quenot, aquarelliste, et intervient en milieu scolaire, dans des spectacles interactifs, avec Johan Dousedan, pianiste. 

Jean-Noël Allain Comédien, musicien
Comédien depuis 1993, accordéoniste diatonique, il a créé une compagnie de spectacles pour enfants Tarmine et Cie pour laquelle il a écrit et réalisé 3 spectacles, Il a suivi une année de formation au Samovar (école de clown), a été formé par Luis Haime-Cortès (Théâtre du Hibou) au jeu masqué, et a suivi le cursus d'Acteur studio (l'acteur face à la caméra) avec Pascal Ruben, Il joue actuellement dans un spectacle pour enfants Le Bal des coquins.

 Marc Hendriks Comédien
 Dès 11 ans il joue au Festival d'Avignon. Il suit les cours des Enfants Terribles (Jean Bernard Feitussi) et d’ Artefact (Renaud Prévautel et Caroline Raux). Il écrit/réalise/joue de nombreux courts-métrages et des web-séries : LvL Up, Ectoplasme. Il joue avec Boîte De Douze : Push Up, Traviole et Guingois, Lysistrata. Il joue au Festival d'Avignon La Tempête de Shakespeare. Il joue à Paris à la comédie Nation Oui Chef ! Spectacle d’improvisation. 


CHARLES-FERDINAND RAMUZ (1878-1947)
Écrivain suisse d’expression française. A douze ans, il veut devenir écrivain. Licencié ès lettres classiques à l'Université de Lausanne, il enseigne dans un collège et est ensuite précepteur. Mais enseigner ne lui plaît pas. En 1903, il s'installe à Paris et se lance dans l'écriture en publiant 'Le Petit village', un recueil de poèmes. En 1914 il retourne en Suisse. Céline prédisait qu’au XXe siècle, Ramuz ferait partie du petit nombre des contemporains qu’on lirait encore .C’est dire la force de la langue de Ramuz, prose rythmée, creusée de silences et de dénivelés, traversée à la fois par l’oralité et par un lyrisme dépouillé." Le roman doit être un poème ", disait-il, lui qui a publié 22 romans, des nouvelles, et des essais… Attentif à notre humanité et au "peuple des choses ", Ramuz creuse dans le silence, entretient un commerce constant et sensuel avec ce qui l’entoure : présences humbles et laborieuses, exposées à la fatalité ; paysages traversés par le simple mystère d’être là. De lui, on connaît souvent La Grande Peur dans la montagne, Si le soleil ne revenait pas - qui fut en son temps adapté au cinéma – et l’Histoire du soldat, dont la musique fut composée par Igor Stravinski. 

 Le Clown sauta si haut, si haut 
Qu’il creva le plafond de toiles 
Au son du corps et du tambour,
 Et, le coeur dévoré d’amour, 
Alla rouler dans les étoiles. 

Théodore de Banville 


"Ils venaient, ils ont passé entre deux rangées d’échoppes et de tirs de pipes et au bout était la grande façade avec le nom qu’ils y lisaient. 
Miss…. 
En lettres rouges et brillantes, hautes d’un pied, qu’ils épelaient. Elle quitte le sol qui est sous elle et la regrette, toute parée étincelante, comme trop belle pour lui qui n’est plus digne de la porter. "
Charles-Ferdinand Ramuz



Ce qu’en dit le public

Sensationnel spectacle ! Poésie, réflexion, perspicace et bien ciblé par rapport au temps que nous vivons. Plein de poésie, plein de surprises. Spectacle complet très riche en émotions. Il y a longtemps que je ne m’étais autant divertie. Spectacle d’enfance ! Les marionnettes étaient superbes ! Très belle histoire ! Bravo pour donner autant d’émotions sur une aussi petite surface ! Plein d’imagination de trouvailles de poésie et de pensées. Simplicité mêlée d’«angoisse » et de rire.



Vous pouvez voir une présentation d’En attendant le cirque sur You Tube :
http://youtu.be/8VilXSJfdSk

 Compagnie Chauffe-Brûle 
10 bis rue de la Charité
77210 – Avon
01 60 72 29 33 - 06 77 94 06 69
compagniechauffe-brule@orange.fr 

Le blog !  http://chauffe-brule.over-blog.com 

N° siret : 520 548 181 00012
Licences 2-1062963 et 3-1062964
 La Compagnie n’est pas assujettie à la TVA


Fiche Technique 
Cette fiche technique n’est qu’indicative et sera précisée d’un commun accord lors de la préparation de notre venue.
Décor Constitué de 2 jeux de rideaux et d’éléments modulables, mis en place par les comédiens au cours du spectacle.
Plateau Sol noir si possible, pendrillonnage à l’italienne. Profondeur minimum : 4m. Ouverture minimum 6m. Un accès par le centre du rideau de fond de scène est nécessaire. Nous utilisons l’espace derrière le rideau de fond de scène pour les changements de costumes et d’accessoires.
Lumières La liste du matériel sera fournie ultérieurement, avec le plan de feu, vous permettant une pré implantation et le patch.
Son Une partie de la musique est sur le cd que nous apportons (si possible un lecteur avec auto-cut). Le reste de la musique est jouée en scène par un musicien-comédien. Pour des salles de grandes dimensions prévoir un micro sur pied.
Durée de la représentation 1 heure 15.
Personnel de la compagnie et Installation 4 comédiens – 1 régisseur. Le matin plantation du décor et début des réglages – l’après-midi fin des réglages lumières et son, conduite et répétition technique. Une grande loge minimum avec point d’eau, miroirs et éclairage suffisant. Personnel de la structure d’accueil : Un technicien est au minimum nécessaire.
Information 30 affiches A3 fournies. Photos, textes de présentation.

Consultez-nous pour les conditions de cession du spectacle :
 06 77 94 06 69.


Compagnie Chauffe-Brûle
En attendant le cirque Sur le fil du rêve
Compagnie Chauffe-Brûle – 10bis rue de la Charité – 77210 – Avon 06 77 94 06 69
 compagniechauffe-brule@orange.fr

Nouveau livre d'André Durussel : "J'ai gardé la frontière"

Le blog des Amis de Ramuz a le plaisir de vous annoncer 
les travaux personnels de ses membres.
En l'occurrence, il s'agit d'un "roman historique" 
de notre Ami André Durussel, 
inspiré de la biographie de son père :



J’ai gardé la frontière

André Durussel


Cette autobiographie romancée d'un garde-frontière suisse, imaginée plus d'une trentaine d'années après le décès du protagoniste, surprend au premier abord par sa forme en «je» et sa chronologie inversée qui remonte ainsi le temps jusqu'à celui de l'enfance. Elle dévoile en réalité des faits peu connus de la vie sociale et professionnelle d'un douanier et de sa famille, particulièrement durant la seconde guerre mondiale (1939 - 1945) à la frontière franco-suisse, bien avant les accords de Schengen. Cette évocation, rigoureusement documentée, nous invite à partager les pages intimistes et les lieux d'un vécu, mais aussi à découvrir ou relire des faits historiques. On retrouve ainsi le maréchal Philippe Pétain, invité en Suisse pour un défilé militaire en automne 1937, l'incendie du village français de Saint-Gingolph quelques années plus tard, la problématique des réfugiés qu'il fallait refouler hors de nos frontières, de même que l'affaire des 1200 Juifs sauvés du camp de Theresienstadt, escortés par l'ancien Conseiller fédéral fribourgeois Jean-Marie Musy.
(Présentation Editions Pierre Philippe)
Précision ajoutée par l'auteur : 
Ce roman "documentaire" est une sorte d'autobiographie posthume, mais "à reculons". Pourquoi cela ?
Parce que dans Une main, en date du 17 janvier 1931, C. F. Ramuz avait écrit : "On va en arrière dans sa vie jusque bien au-delà du temps dont on garde le souvenir."

(Edit. Séquences, 1987, p. 24)


Pour plus d'informations, voir le lien


vendredi 7 novembre 2014

"HISTOIRE DU SOLDAT", de Stravinsky/Ramuz, à Chartres (28 nov. et 4 déc. 2014)

 
Extraits du Guide pratique
des Médiathèques de CHARTRES
 

Une belle affiche (équitable) pour cette Histoire du soldat



Nous remercions Patrick Launay, notre Trésorier (chartrain), pour cette information.

Les Amis de Ramuz ont aussi un site:
 

dimanche 2 novembre 2014

Hommage respectueux à Takao Sahara, traducteur de C. F. Ramuz en japonais


 M. Takao Sahara, membre éminent de notre Association et traducteur de plusieurs romans de Ramuz, a  bien voulu honorer de sa présence le Colloque Ramuz, auquel il a assisté du 2 au 4 octobre dernier (à la BU de l'université François-Rabelais, à Tours). 

 Takao Sahara et Stéphane Pétermann
en conversation lors d'une pause.
Takao Sahara a déjà publié, en deux volumes, six traductions de romans de Ramuz.

Le premier volume, paru en 2012, est préfacé par Roger Francillon (qui a codirigé, avec Daniel Maggetti, l’édition des Œuvres complètes de Ramuz chez Slatkine, Genève) :
Couverture du volume I

Derborence
La Séparation des races
La Guerre dans le Haut-Pays

Le second volume vient de paraître, en cette année 2014, préfacé par Jean-Louis Pierre, président de notre Association (et auteur d'une thèse publiée sous le titre Identités de C. F. Ramuz, Artois Presses Université, 2011) :


Volume II, avec bandeau, offert à J.-L. Pierre...
(avec le reflet du plafond de la salle du colloque)
  
La Grande Peur dans la montagne
Farinet ou la Fausse Monnaie
La Beauté sur la terre


Nous sommes heureux d'annoncer, pour le futur Bulletin des Amis de Ramuz n° 35 (de 2014), un article très intéressant de Takao Sahara, qui explique sa rencontre avec l'œuvre de Ramuz, et les principales difficultés d'une traduction de cet auteur en japonais !
Sans trahir de secret diplomatique, nous pouvons annoncer que d'autres traductions sont prévues, et la septième déjà en cours...


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Nous profitons de ce message pour signaler une autre entreprise de traduction récente :
Voces de la montaña
C'est un recueil de nouvelles de Ramuz
traduit par Iván Salinas
et publié au Chili par Satura Traducciones. 



Recueil de nouvelles de Ramuz traduit au Chili


4e de couverture

Nous remercions Montserrat Lopez-Mujica pour cette information,
et pour les documents fournis...

dimanche 5 octobre 2014

Clôture du Colloque international C. F. Ramuz ("Ethique et Politique"), Tours, 2 - 4 octobre 2014, avec des écrivains : S. Dupuis et M.-H. Lafon

En clôture du Colloque Ramuz 2014 (("Ethique et Politique"), Jean-Louis Pierre, Président des Amis de Ramuz, avait eu la bonne idée de prévoir une "table ronde d'écrivains"...

Nous regrettons que Jérôme Meizoz, retenu par un grave empêchement de dernière minute, n'ait pu nous rejoindre, mais la présence chaleureuse et vibrante des deux participantes (Sylviane Dupuis et Marie-Hélène Lafon) nous a permis de clore ce colloque - en lui-même très riche et très "prenant" - avec l'émotion et la magie du Verbe créateur...
J.-L. Pierre (debout) présente S. Dupuis et M.-H. Lafon,
sous le regard bienveillant de Ch. Morzewski (à droite).
 
 
 
Marie-Hélène Lafon.

 

Sylviane Dupuis.

Nous prévoyons de publier ultérieurement le contenu de leurs interventions (qui parlaient de leur rapport à Ramuz), mais nous souhaitons ici leur rendre simplement hommage en citant quelques titres de leurs œuvres, ce qui donnera peut-être envie à nos lecteurs de "visiter" ces textes.
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Informations empruntées au site des éditions ZOE :
Sylviane Dupuis
Sylviane Dupuis est poète, auteur de théâtre et essayiste, chargée de cours au Département de français moderne de l’Université de Genève pour la littérature de Suisse romande. Elle a publié sept livres de poésie (dont Creuser la Nuit, Prix Ramuz de Poésie en 1986, Figures d’Egarées, Empreintes 1989, Géométrie de l’illimité, La Dogana 2000et Poème de la méthode, Empreintes 2011, Prix Pittard de l'Andelyn 2012), deux essais (Travaux du voyage, Zoé 1992, et A quoi sert le théâtre ?, Zoé 1998) ainsi que de nombreuses études critiques sur la littérature romande (dont N. Bouvier, P. Chappuis, J. Chessex, A Rivaz ou A. Perrier), consacrant plusieurs séminaires et conférences à l’œuvre d’Adrien Pasquali.
Ont également paru chez Zoé quatre pièces de théâtre : La Seconde Chute, 1993, traduite et jouée en plusieurs langues, Moi, Maude ou La Malvivante, 1997, créée à Genève et à Berlin, Le Jeu d’Eve, 2006, et Etre là, 2002, créées à Genève en 2011 et 2012. Pour la chorégraphe Noemi Lapzeson, elle écrit en 2003 le poème théâtral Théâtre de la parole (Moby Dick, Faenza, 2004). En 2004, Les Enfers ventriloques (L’Act Mem, Chambéry, 2009) lui vaut le Prix des Journées de Lyon des Auteurs de théâtre ; la pièce a été mise en lecture à Lyon et à la Comédie de Genève.
Traduite en huit langues, son œuvre questionne essentiellement la conscience humaine, la langue et la mémoire, et s’intéresse dans cette perspective à la réécriture et au détournement des mythes qui nous ont constitués.
Elle entretient un dialogue permanent avec les autres arts, a collaboré avec la plasticienne Catherine Bolle, le peintre Jürg Straumann, les musiciens Jacques Demierre et Jean-Luc Darbellay, et a écrit sur la photographie (Béatrice Helg) et la peinture (Luc Marelli, Simonetta Martini).
Elle a été membre du Conseil de Fondation de Pro Helvetia, est vice-présidente de la Fondation C. F. Ramuz, et préside depuis sa création en 2005 l’association pour une Maison de la littérature à Genève, dont le projet a abouti en 2012 avec la création de la première Maison de la littérature de Suisse romande (MRL).
A consulter :
Anne Fournier, Pour un spectateur metteur en scène - Essai sur la réception dans le théâtre de Sylviane Dupuis, Theaterkultur Verlag, Berne 2003
Dictionnaire de Poésie de Baudelaire à nos jours (dir. M. Jarrety), P.U.F., Paris 2001
Dictionnaire du théâtre en Suisse (dir. Joël Aguet), volume 1, Chronos Verlag, Zurich 2005
Sites à consulter :
Distinctions :
*Prix de Poésie C.F. Ramuz 1986
*Bourses littéraires de la Fondation Pro Helvetia (1989 et 1999)
*Jasmin d'Argent 1996 (France - Prix international francophone de poésie)
*Bourse littéraire de la Fondation Leenaards, 2000
*Prix des Journées de Lyon des Auteurs de théâtre, 2004
*Prix Pittard de l’Andelyn, 2012 


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D''après le site la Maison des écrivains et de la littérature :


Marie-Hélène Lafon


 
Marie-Hélène Lafon est née dans le Cantal en 1962. 

Depuis 1980 elle vit à Paris où elle enseigne les lettres classiques

Ecrire ça commence comment ?

J’ai attendu longtemps. J’avais trente-quatre ans, c’était à l’automne 1996, et j’ai eu le sentiment de manquer ma vie, de rester à côté ; j’étais comme une vache qui regardait passer le train et les vaches ne montent pas dans les trains. Je me suis assise à ma table et j’ai commencé à écrire « Liturgie », le texte court qui donne son titre à mon deuxième livre publié. Je suis montée dans le train de ma vie, et n’en suis pas redescendue depuis. Non pas qu’écrire soit toute la vie, toute ma vie ; mais je dis volontiers qu’écrire est pour moi l’épicentre du séisme vital ; ou que je ne me sens jamais exister aussi intensément que quand j’écris.

Je dis aussi que j’écris à la lisière, en lisière. C’est d’abord sociologique ; je viens de loin, d’un monde, une famille de paysans du Cantal, où le livre existait peu, où, à l’exception d’une grand-tante restée vieille fille, la tante Jeanne, personne, jusqu’à ma sœur et moi, n’avait fait d’études, où, en d’autres termes, il n’allait pas du tout de soi d’entrer en littérature, d’abord avec les livres lus, ensuite avec ceux que l’on tend à écrire et que, je le constate, on écrit et publie, on étant indéniablement moi. Lire des livres pour étudier, pour avoir un métier, pour devenir par exemple fonctionnaire, professeur, comme ma sœur et moi l’avons fait, est licite, voire encouragé ; un tel parcours, bien que courant dans les années soixante-dix, peut même passer pour un objet de fierté ; mais écrire des livres, c’est une autre affaire, ça sépare, ça échappe. Je suis dans cette échappée, cette séparation du lieu d’origine sociale et culturelle, Par ce fait même, je suis à distance, je reste à distance aussi du milieu d’accueil, dirais-je, celui dans lequel se passe ma vie, ici et maintenant ; c’est l’apanage des transfuges sociaux, d’où qu’ils viennent. C’est ce que j’appelle être à la lisière, entre deux mondes, en tension entre deux pôles, tension féconde et constitutive, je le crois, de l’écriture.


Bibliographie

Le soir du chien, roman, Buchet Chastel, 2001, en poche Points Seuil 2003.
Liturgie, nouvelles, Buchet Chastel, 2002.
Sur la photo, roman, Buchet Chastel, 2003, en poche Points Seuil 2005.
Ma créature is wonderful, photographies de Bernard Molins, textes de Marie-Hélène Lafon, Filigranes, 2004.
Mo, roman, Buchet Chastel, 2005.
Cantal, photographies de Pierre Soissons, textes de Benoît Parret, Fabienne Faurie, Marie-Hélène Lafon, Quelque part sur terre, 2005.
Organes, nouvelles, Buchet Chastel, 2006.
La maison Santoire, nouvelle, Bleu Autour, 2007.
Les derniers Indiens, roman, Buchet Chastel, 2008.
L’annonce, roman, Buchet Chastel, 2009
Les derniers Indiens, roman, Folio, 2009
Gordana, roman vu par Nihâl Martli, éd. du Chemin de Fer, 2012
Les Pays, roman, Buchet Chastel, 2012
Album, abécédaire, Buchet Chastel, 2012 
Traversée, Créaphis Fondation Facim, 2013
Joseph, Buchet-Chastel, 2014
Prix et distinctions


  • Prix Renaudot des lycéens 2001 pour Le Soir du chien.
  • Prix Renaissance de la Nouvelle 2003 pour Liturgie.
  • Prix Page des libraires 2009 pour L'annonce.
  • Prix Paroles d'encre 2009 pour L'annonce.
  • Prix Marguerite Audoux 2009.
  • Prix du Style 2012 pour Les pays.
  • Globe de cristal 2013 pour Les pays
  • Prix Arverne 2013 pour Les pays.


  •      **************************************************************
    A préciser : le soleil a brillé sur Tours pendant tout le Colloque. Voici une photographie plus contractuelle de l'université François-Rabelais, prise au matin du 2 octobre :
           
     
     
     
    Les Amis de Ramuz ont aussi un site :
     
     
     

    samedi 4 octobre 2014

    "Farinet, héros et hors la loi", sortie du DVD le 4 octobre 2014

    Le colloque Ramuz (2-4 oct. 2014 à Tours) à peine terminé, un membre de l'association me signale la sortie en DVD du téléfilm de 1985 qui s'intitule FARINET, HEROS ET HORS LA LOI, réalisé par Yvan Butler, avec Stéphane Freiss :
    *********************
    Rappelons la première adaptation à l'écran du célèbre roman de Ramuz :
     L'OR DANS LA MONTAGNE
    Film de Max Haufler
    1938, noir et blanc
    avec Jean-Louis Barrault et Suzy Prim
    Jean-Louis Barrault
    *********************
    N'oublions pas le roman de Ramuz (1932)
    que nous proposons dans l'édition suivante :
    Illustration : vitrail de la liberté, sur le sentier à Farinet
    à Saillon (Valais), œuvre de Théo Imboden.



    
    Edition de 1999, détail de la page-titre


    Le personnage de Farinet a été plusieurs fois cité dans ce Colloque, et ses rapports avec Ramuz, ceux de l'or avec les œuvres ont donné matière à une réflexion stimulante. D'aucuns pensent que Farinet serait une manière de dieu (Hermès a été cité...).
    Pour plus d'informations, nous renvoyons aux Actes du Colloque, quand ils seront publiés...


     Les Amis de Ramuz ont un site :

    jeudi 2 octobre 2014

    Petite exposition sur Ramuz à la BU de Tours, pour annoncer le Colloque...


    Le Colloque Ramuz 2014 s'est déroulé au 5e étage de la BU de l'Université François-Rabelais
    De la terrasse solidement fortifiée, une belle vue sur la Loire et la ville
    comme on verra ci-dessous... pour conclure.

    
    Il suffit de suivre les affiches avec ce portrait...





    


    Ces affiches-là ne sont pas l'exposition, 
    que l'on se rassure !



     






    Impossible de s'égarer, mais il faut être vigilant

    l'exposition est au 1er étage du bâtiment, 
    (niveau 0 de la BU...)


    Enfin, le hall d'entrée de la BU, avec les livres de Ramuz exposés sur des tables ou dans des vitrines :


    sur des tables...





    ...dans des vitrines...
    Sur les murs aussi, mais les reflets sont traîtres pour la photo :





    Stéphanie Puel, conservateur du Fonds Ramuz et organisatrice de cette petite exposition, précise avec précaution, mais non sans fierté, que les étagères vides, remisées à l'envers, contenaient des livres de Ramuz que les étudiants se sont empressés d'emprunter ! Dommage pour la "déco", mais satisfaction pour la "promo"... CQFD

    Rassurés à l'avance sur l'efficacité de leur mission, les participants au colloque et leurs auditeurs peuvent prendre les ascenseurs jusqu'au 5e étage :


    
    (Même dans l’ascenseur, Ramuz veille, pour rassurer 
    les égarés et les claustrophobes.) 


    Comme promis, quelques images pour suggérer 
    la beauté de la "vue",
    depuis le 5e étage de la BU:




    Vue sur les tours de la basilique St-Martin.


    Vue sur la rive droite.
     
     
    Ni montagnes, ni lac, mais un beau fleuve
    et le ciel !
    Le Fonds Ramuz de Tours est bien hébergé.



    Les Amis de Ramuz ont aussi un site:
    http://www.lesamisderamuz.com
     

    jeudi 4 septembre 2014

    5e Colloque international C. F. Ramuz ("Ethique et Politique"), Tours, 2 - 4 octobre 2014



    N. B. : Mise à jour publiée le 16 septembre !
    C. F. Ramuz
     Programme* du  colloque 2014
    C. F. Ramuz
    « Éthique et politique »
    (2, 3, 4 octobre )
    TOURS, Université François-Rabelais,
    site des Tanneurs,
    au 5e étage de la Bibliothèque universitaire (cf. plan ci-dessous).
    *certaines modifications de dernière minute peuvent encore être apportées, veuillez nous en excuser à l’avance...

    Université François-Rabelais, Tours, site des Tanneurs.

    Jeudi 2 octobre :
    9 h 30 – 10 h  : Ouverture (Président de l’Université, Président des Amis de Ramuz, Christine Dupouy)

    Prémisses
     (présidence : Doris Jakubec)

    10 h - 10 h 30 : Salma Zouari, doctorante à l’université de Manouba (Tunisie), " Ramuz éclaireur ".
    10 h 30 - 11 h : Gérard Poulouin (université de Caen), " Partir de la matière, non de l’idée".
    11 h - 11 h 45 : Discussion suivie d’une pause-café.
    11 h 45 - 12 h 15 : Marina Muresanu Ionescu, Professeur à l’université Iasi (Roumanie), "Quand et comment parle-t-on de neutralité ? "
    12 h 15 - 12 h 45 : Discussion.
    (Déjeuner à La Devallière) 

    Approches stylistiques et idéologiques
    (présidence : Christine Dupouy)

    14 h  45 - 15 h 15 : Michel Arouimi, MCF HDR à l’université du Littoral, " Le mimétisme sous l’œil de Ramuz ".
    15 h 15 - 15  h 45 : Discussion et pause.
    15 h 45 - 16 h 15 : Noémi Kila (Hongrie), " ‘Langue-image’ et Nouveau Roman. Essai d’une phénoménologie de la perception".
    16 h 15 - 16 h 45 : Angela Calaprice, "Deux esprits en résistance : Jünger et Ramuz, ou le nihilisme à l'œuvre".
    16 h 45 - 17 h 15 : Discussion et pause.

    (Dîner)


    Vendredi 3 octobre :

    Matinée paysanne 
    (présidence : Hélène Maurel-Indart)

    9 h - 9 h 30 : Montserrat Lopez-Mujica, professeur à l’université Alcalá de Henares (Espagne) : "Ramuz et une certaine éthique de l’environnement".
     9 h 30 - 10 h : Alexandre Schild, philosophe, " Alors il faudrait tâcher de s’organiser, d’organiser quelque chose…" (Farinet).
    10 h - 10 h 45 : Discussion et pause.
    10 h 45 - 11 h 15 : Mara Lucia Mourao Silva, professeur en langue française à l’université de Brasilia UnB (Brésil), "Trois questions pour un poète : la symbolique du poète et du paysan dans l’essai Questions (1935) de C. F. Ramuz".
    11 h 15 - 11 h 45 : Philippe Blondeau, MCF, ESPE d’Amiens, " Ramuz, Pourrat, Giono et quelques autres : contribution à une apologie du roman paysan ".
    11 h 45 - 12 h 15 : Christian Morzewski, professeur à l’université d’Artois, "Ramuz et la grande chose paysanne ".
    12 h 15 - 12 h 45 : Discussion.

    (Buffet) 

    Après-midi politique 
    (présidence : Christian Morzewski)

    14 h 45 - 15 h 15 : Stéphane Pétermann (université de Lausanne), " Ramuz anarchiste de droite ?"  
    15 h 15 - 15 h 45 : Discussion et pause.
    15 h 45 - 16 h 15 : Valentine Nicollier (université de Lausanne) " Ramuz faux-monnayeur ".
    16 h  15 - 16 h  45 : Sylviane Dupuis (université de Genève), " Ramuz et le principe d’insurrection".
    16 h 45 - 17 h 15 : Jean-Louis Pierre, président des Amis de Ramuz, " De l’infraction aux effractions ".
    17 h 15 - 17 h 45 : Discussion.

    (Dîner aux « Saveurs »)

    Samedi  4 octobre :

    « Esthétique... »,
    suivi d’une table ronde avec des écrivains
     ( présidence : Philippe Blondeau)

    9 h - 9 h 30 : Didier Alexandre, professeur à Paris IV, " La valeur de la terre : Ramuz dans les années Trente ".
    9 h 30 - 10 h : Maria Lucia Toma, doctorante à l’université d’Angers, " Le statut de l’artiste dans la vision de Ramuz ".
    10 h  - 10 h 30 : Discussion et pause.
    10 h 30 - 12 h 30 : Table ronde avec des écrivains (Sylviane Dupuis, Marie-Hélène Lafon).
    (Déjeuner)

    **********************************************

    Pour les personnes qui arrivent à Tours centre par le train, il est facile de prendre le TRAM à la sortie de le gare, direction "Vaucanson" : descendre à "Anatole France".

    
    La Bibliothèque universitaire vue de la Loire, à Tours
    Pour ceux qui viennent de la Gare, suivre les rails du tram vers le nord (15 mn à pied)
    et tourner à gauche sur les quais de la Loire, l'université est en vue...
    
    Pour les Internautes de passage sur ce blog,
    courriel de l'association des Amis de Ramuz :
    et adresse du site internet :
     
     
    affiche conçue par l'université